Le Namurois Frédérick Rosmolen, le roi de la panenka
Namur s’est imposé dans les arrêts de jeu face à Waremme, grâce à Rosmolen.
Si la victoire de Namur a mis du temps à se décider samedi soir face à Waremme, les Merles ne l’ont certainement pas volée.
« C’est mérité pour nous, assure Frédérick Rosmolen. Franchement, quand on regarde l’ensemble du match, on voit que les occasions étaient plus nombreuses chez nous. Notre portier n’a quasiment aucun arrêt à effectuer et sur le but, il ne sait rien faire. Il sauve juste une balle à la dernière seconde. Mais nous devions marquer bien plus vite. Nous avons eu pas mal de situations dangereuses, des duels avec le portier, un ballon repoussé par la barre. Si nous nous sommes fait peur, c’est uniquement de notre faute, nous aurions dû tuer ce match bien plus vite. »
En attendant, ce sont trois points qui font du bien à Namur, après la défaite du week-end dernier.
« En cas de défaite, cela aurait donné un 6/18, ce qui aurait été nettement insuffisant, commente Frédérick Rosmolen. Déjà ici, neuf sur dix-huit, ce n’est pas exceptionnel. La victoire était plus importante que la manière, samedi. Nous ne laissons pas trop partir les équipes situées devant nous, mais les écarts sont minimes. Cela peut aller très vite dans les deux sens. Le mois d’octobre permettra d’y voir plus clair, mais nous avons de sérieux clients. À commencer par Ganshoren dimanche. Cette équipe n’est pas très bien classée, mais je sais qu’elle a de la qualité. Et contre Stockay la semaine suivante, ce sera aussi du costaud. Ceci dit, le niveau global de la série est vraiment bon. L’an dernier, en D3, nous avions six gros matchs sur la saison. Ici, c’est disputé chaque semaine. C’est clairement plus excitant car aucun match n’est facile. »
Samedi soir, Frédérick Rosmolen a été le héros des Merles en offrant la victoire dans les arrêts de jeu. Une victoire obtenue grâce à une panenka réalisée sur le penalty décisif.
« À partir du moment où je me suis emparé du ballon, je savais que j’allais tenter ce geste, sourit le Namurois. J’ai essayé de la masquer au maximum et cela s’est bien passé. C’est risqué de tenter un tel geste à la dernière minute ? Oui, mais bon, nous sommes en D2 amateurs, hein ! Nous sommes là pour prendre du plaisir et pour nous amuser. Et puis, je me dis toujours qu’un gardien, il plonge d’un côté. Donc, une panenka en plein milieu, cela a plus de chances de passer que de mettre un plat du pied (rires). Mais mes équipiers m’ont clairement dit après le match que si j’avais raté, ils m’en auraient voulu. »
La panenka, c’est un geste que Frédérick Rosmolen maîtrise à la perfection.
« L’an dernier, j’ai tenté le coup deux fois et c’est passé les deux fois, confie l’intéressé. Et cette année, la première tentative a aussi marché. Bon, après, je ne sais pas si je vais encore savoir le faire longtemps, les gardiens vont commencer à me connaître (rires). Est-ce que je tenterai la panenka si nous avons un penalty dimanche à Ganshoren ? Je ne sais pas. Enfin, je ne crois pas. Mais on ne sait jamais. De toute manière, tu te décides au dernier moment, tu dois voir avec le gardien, la confiance, le contexte du match. Tu ne peux pas prévoir à l’avance la manière dont tu vas tirer. »
La DH Sports + – Ménagé Loïc
Publié le 04-10-2022 à 08h06
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