Les « Merles » ont longtemps retardé l’échéance, en vain (Olympic 3 – UR Namur 0)
Ce ne fut pas une grande partie de football samedi soir à La Neuville. Les Dogues n’avaient qu’un objectif en tête, prendre les trois points.
L’Olympic mettait la pression d’emblée sur les Namurois. Dans un dispositif plus offensif qu’à l’accoutumée, avec un trident Mputu, Ferber et Rousseau, les Dogues s’installaient dans le camp visiteur. Suite à une perte de balle namuroise, Ghesquière se retrouvait en position idéale, seul devant Herman, mais manquait d’adresse. M. Afifi désignait le point de penalty à la demi-heure de jeu, suite à une main dans le rectangle de Herman. En l’absence de Paulet suspendu, c’est Rousseau qui plaçait en force au fond du but. Les Merles n’avaient plus le choix, il fallait attaquer. L’Olympic resserrait son jeu passant en 3-5-2. Les Namurois avaient du mal à trouver des solutions. Le métronome Terki précieux dans la construction orientait le jeu hennuyer.
La deuxième période reprenait et Kim Detienne avait la balle d’égalisation au bout du pied, mais ne parvenait pas à tromper la vigilance du portier carolo. La partie perdait de son intensité. Vers l’heure de jeu, Ferber combinait avec Rousseau. Ce dernier effaçait son opposant direct, mais sa frappe manquait de lucidité pour doubler l’avantage des Carolos.
Ndedi sortait ensuite sur blessure, applaudi par le public et Spago montait au jeu. Namur combinait bien jusqu’aux trente derniers mètres, mais cela manquait ensuite d’idées pour inquiéter la défense locale. L’inusable Roman Ferber était à la construction et à la finition au dernier quart d’heure de jeu, délivrant ainsi son équipe et le stade. La montée de Gassama apportait indéniablement un « plus » et les Dogues produisaient un meilleur football. Le capitaine Terki envoyait un missile qui anéantissait les espoirs namurois.
David Vandenbroeck analysait: « Je n’ai pas énormément de choses à reprocher à mes garçons, à chaud après le match. En dehors du score qui sur papier est sévère. Maintenant ils ont des arguments offensifs capables de faire la différence à n’importe quel moment. Comme je le disais en prélude du match, venir ici ressemble souvent à un exploit quand on vient chercher des points. Ce n’est pas le cas ce soir, ni la fin du monde. Je le dirai à mes joueurs au vestiaire ils peuvent garder la tête haute. C’est la série de matches qui va seulement démarrer qui nous intéresse, dans le sens où nous allons devoir prendre des points. Mais pour reparler du match de ce soir, si Dieudonné ne manque pas son occasion en première mi-temps, au lieu de croquer son tir, cela change la physionomie du match! Concrétiser les occasions comme contre Mons la semaine dernière est notre faiblesse et il va falloir y remédier. Nous avions là aussi la première occasion avant la pause pour changer le cours du match. On va jouer notre chance à fond et régler les détails, trouver le moyen de les pousser au fond, c’est ce qui nous manque. L’organisation existe, on ne vient pas avec une ligne de quatre, on propose mais on est droit d’attendre plus offensivement. »
Arbitre: M. Afifi.
Cartes jaunes: Herman, Ndedi, Noe.
Buts: Rousseau (1-0, sur pen., 35e), Ferber (2-0, 76e), Terki (3-0, 82e).
OLYMPIC: Saussez, Ndedi (70e Spago), Terki, Mputu (56e Gassama), Rousseau, Ghesquiere, Zeghdane, Kouri, Ferber (79e Kamara), Gaye (85e Lobe), Kamardin.
NAMUR: Herman, Vander Cammen (83e David), Baudot, Nzila-Goma, Lwangi, Detienne (57e Noe), Mugabo, Besson (67e David), Iscaye, Tshiabuiye, Khaida (66e Napoleone).
Fabrizio Rizzoli
Publié le 16-11-2024 à 22h41
Mis à jour le 17-11-2024 à 15h19
https://www.lavenir.net/regions/namur/sports/2024/11/16/les-merles-ont-longtemps-retarde-lecheance-en-vain-7E34FHUEHZCPVN7D7SARNUWLTY