Le football fait son apparition officielle à Namur en 1899 avec le Namur Football Club (1ère version).
En 1905 , fondation de Namur FC (2ème version) puis de l’Atheneum Externat Football Club (1907), l’Union Sportive Namuroise (1908), le Red Star Namur (1913) ou Wallonia Association Namur (1915).
Le 16 mai 1921, une fusion entre le Red Star Namur, le Cercle Sportif Namurois, l’Union Sportive Jamboise et les reliquats de Namur FC donne naissance à Namur Sports (matricule 156). Pour son premier anniversaire, le club inaugure son nouveau terrain…à Jambes.
Le 23 août 1931, le stade des « Champs-Elysées » est inauguré au faubourg Saint-Nicolas.
En 1933, Namur Sports devient Société Royale. C’est sur le terrain de l’US Centre qu’un télégramme émanant du Cabinet du Roi annonce aux joueurs que Namur Sports devient Société Royale à la date du 30/01/1933.
La Ville de Namur rachète le terrain de football des Champs-Elysées par proposition ratifiée par le Conseil Communal de Namur le 09/07/1937 et par la Députation Permanente le 25.03.1938. Le but est de prévoir l’agrandissement de l’hôpital St-Camille et le montant de l’achat s’élève à 500.000 francs.
En 1941, Namur Sports s’associe (pas de fusion réelle) avec le Royal Wallonia Association Namur (mat. 173) pour fonder l’Union Royale Namur (matricule 156).
Wallonia Association Namur fut recréé par d’anciens dirigeants « Wawas » revenus de déportation et mécontents de la fusion, sous le matricule 3625. Grands rivaux des « Merles » unionistes, les « Canaris » évoluèrent quelques saisons en division 3 nationale durant les années 1980.
Après la guerre, l’U.R.N. connut des fortunes diverses, subissant même une période de purgatoire en première provinciale.
En 1977, le stade des Champs-Elysées est rebaptisé stade Michel Soulier en hommage à un joueur unioniste décédé durant un match de coupe de Belgique à Anderlecht le 27/08/1977.
En 1989, les Noir et Jaune fusionnent avec leurs voisins de l’Entente Sportive Jamboise, donnant naissance au tristement célèbre R.F.C. Namur. L’objectif de cette fusion était l’accession en division 2, voire plus haut et … le club faillit disparaître !
Au grand soulagement des fidèles, grâce au nouveau président Armand Khaïda, le club préféré des Namurois reprit en 1996 son appellation d’origine ; l’Union Royale Namur renaissait enfin.
En 1998-99, le club atteint le tour final d’où il est éliminé par l’AS Eupen. C’était la belle époque des Franck Defays, Kurt Jacobs, Christian Negouai,…
1999-2000 ne répond pas à l’attente. Namur termine dans l’anonymat d’un petit milieu de classement.
2000-2001 : saison noire.
L’équipe très rajeunie descend en promotion au terme d’un parcours chaotique où Jean Catinus et Silvano Silvagni se seront relayés au poste d’entraîneur.
En outre, plus marquant encore, le mythique Stade Michel Soulier, maison de Namur Sports puis de l’U.R. Namur, est démoli pour laisser place à un parking du C.H.R.
Les Merles évolueront désormais aux Bas-Prés, dans l’antre des Canaris de Wallonia.
2001-2002 (promotion D). L’URN commence la saison au stade ADEPS de Jambes et l’ambiance en pâtit. Après un début de saison en dents de scie, le coach Philippe Gruden est remercié et remplacé par Philippe Rasquin. Relogé au rebaptisé « Stade Communal des Bas-prés », Namur finit en force mais ne peut décrocher une place pour le tour final.
En mai, l’Union Royale Namur fusionne avec Wallonia, abandonné par ses dirigeants après une descente en 2ème provinciale. C’est la deuxième fois, mais officiellement cette fois, que les « Merles » unionistes avalent les « Canaris » wawas. Une page du foot namurois se tourne.
2002-2003 (promotion D). Ayant mené la saison de bout en bout, sous la houlette de Philippe Rasquin, l’URN rejoint la D3, qu’elle n’aurait jamais du quitter. Etrangement, la direction annonce au coach qu’il ne serait plus à la tête du groupe en D3.
2003-2004 (D3B). Après une excellente entame de campagne, avec F. Silvagni joueur-entraîneur, l’URN retombre progressivement dans l’anonymat, devant même jouer pour éviter les barrages lors de la dernière rencontre.
Suite à l’affaire du Casino de Namur, le président Khaïda doit abandonner le club ainsi qu’une bonne partie des membres du conseil d’administration.
2004-2005 (D3B). Après un début de saison décevant, de nouveaux joueurs sont acquis durant le mercato, avec l’ambition de remporter la troisième tranche. Plus aucune victoire n’étant enregistrée depuis novembre 2004, l’entraîneur F. Silvagni est débarqué au profit de son adjoint B. Beerens à trois journées de la fin.
Forcée aux barrages, l’URN est sportivement condamnée à la descente en promotion suite à la défaite à Couillet mais la faillite du Patro Eisden repêche Namur en D3. Sans gloire…
2005-2006 (D3B). Drivée par Claudy Verlaine, de retour au club, l’équipe échoue à un souffle du tour final en concédant le nul (sur pénalty) dans les derniers instants du match contre l’Olympic Charleroi.
En 2006-2007 (D3B), l’Union se qualifie pour le tour final dont elle perd la finale face au KFCV Geel. Estimant que ce dernier club a obtenu sa licence de manière irrégulière, le président Baudart porte l’affaire en justice. C’est le début de la saga judiciaire Namur – Geel… La fédération décide de ne pas trancher et inscrit les deux clubs en D2. Après 40 années d’absence, l’URN retrouve l’antichambre de l’élite !
2007-2008 (D2). René Hidalgo, venu de Walhain, est aux commandes de l’équipe. Après un début de saison tonitruant, Namur pointe en milieu de classement à mi-saison. La suite s’apparente à une longue descente aux enfers pour des Merles qui ne peuvent éviter les barrages.
Miraculeusement, après avoir écarté Turnhout, Namur se sauve au terme du botté des tirs au but à Visé, devant plus de 700 supporters descendus de la capitale wallonne.
2008-2009 (D2) : Namur descend en D3 au terme d’une saison calvaire.
2010-2011 : En septembre 2010, Lucien Roméo, président d’Action 21 reprend le club et règle une partie de l’énorme passif laissé par les gestionnaires passés. Avec l’aide d’un manager gantois, Philippe Cossemans, il intègre de nouveaux joueurs au noyau afin de limiter la casse en D3 nationale.
2011-2012 : Sauvée sportivement, l’URN est pénalisée de 15 points pour avoir aligné un joueur non-éligible (Nadir Sbaa, transféré lors du « mercato hivernal » depuis un club évoluant danbs la même série, le RFC Liège. À la suite de cette lourde perte de points, l’URN se retrouve dernière et reléguée en Promotion !
2012-2013 : 2èmes en promotion D, élimination au tour final.
2013-2014 : 8èmes en promotion D durant une saison sans relief. Bertrand Lebrun accède à la présidence.
2014-2015 : Rare embellie cette saison, le parcours en coupe de Belgique, qui permet à l’Union de recevoir,aux Bas-Prés, e KAA Gent, futur champion de Belgique, devant environ 1.500 spectateurs.
2015-2016 : Le club dispute le tour final pour la montée. Il est promu dans la nouvelle D2 amateurs dès le 1er tour en prenant la mesure du Stade Waremme sur le score de 3-0.
2016-2017 : L’URN termine lanterne rouge et descend en D3 amateur (D5 nationale).
2017-2018 : Avant-dernier et menacé de faillite, le matricule 156 fusionne avec Fosses, champion en P1, pour former l’Union Royale Namur FLV, en conservant ses couleurs, son matricule et son stade. Il conserve ainsi sa place en D3 amateur.
2018-2019 : L’UR Namur remporte sa série de D3 amateurs et est promue au niveau supérieur.
2019-2020 : L’URN absorbe le club voisin de l’Etoile Rouge Belgrade. Il est aussi relégué en D3 ACFF.
2021-2022 : L’Union est championne et remonte en D2 ACFF.
2022-2023 : Namur accède à la Nationale 1 (3ème niveau national) via sa deuxième place mais est est expulsé du stade des Bas-Prés, destiné à devenir un nouveau parking (bis repetita !). Le club est relocalisé au stade d’athlétisme ADEPS de Jambes.