vendredi 19 avril 2024 - 13h47

Dernière actu

Olivier Defresne a été limogé par le président de l’Union Namur avant le match de ce dimanche à Ganshoren (2-1). Décryptage d’une situation qui aurait pu intervenir bien avant aux Bas-Prés.

Quelques minutes avant le coup d’envoi du match de ce dimanche à Ganshoren, l’Union Namur publie un bref communiqué évoquant la fin de la collaboration avec Olivier Defresne. Une décision donnée au principal intéressé… ce samedi, après une réunion, et annoncée au vestiaire par… Defresne lui-même avant la théorie. « Je ne l’ai pas mal pris. On n’est juste plus sur la même longueur d’onde. J’aurais aimé terminer sur une meilleure note », commente le Djobin, ému, cherchant ses mots, et qui évoque un choix pris d’un commun accord. « J’ai pris la décision de partir mais on m’a un peu poussé à la faire. Ce n’était plus possible de faire marche-arrière. J’aurais voulu terminer en beauté mais c’est le foot, c’est la vie. »

Defresne était malgré tout assis sur le banc des Merles dans la capitale, à la demande du président, et a coaché de manière professionnelle son dernier match pour le matricule 156. Une situation inédite. «

C’est bizarre quand même, il a tout de même neuf points sur six matchs, ce n’est pas si mal », commentent plusieurs suiveurs de l’Union en bord de pelouse à Ganshoren en découvrant l’information.

50 % des points pris avant cette 7e journée, à 6 unités du premier, pas mal pour une équipe championne il y a quelques mois à peine. Insuffisant pour l’ambitieux président Bernard Annet qui estime qu’il y a un écart grandissant avec les ambitions et l’objectif de la saison. Mais quel est-il l’objectif de la saison justement ? Impossible à dire puisque le patron des Bas-Prés ne s’est plus exprimé publiquement depuis plus d’un an, même si l’on sait qu’il veut jouer les premiers rôles cette saison.

Le reste du staff maintenu

Bernard Annet veut plus, et vite, pour atteindre la Nationale 1 dans un délai de 2 à 4 ans. Ses reconductions sous forme de contrat de trois ans vont dans ce sens, tout comme la venue d’un joueur comme Mehdi Khaïda mais le recrutement, principalement offensif, reste toutefois insuffisant pour jouer le titre cette année en D2. Selon nos informations, on sait que la confiance envers Olivier Defresne n’est plus totale. Prolongé seulement début mars alors que Namur trônait en tête du classement de la D3A, l’ancien T1 de Couvin se posait certaines questions quant au timing tardif de sa situation. En fait, la direction planchait en même temps sur la venue d’un autre entraîneur, au nom plus réputé, pour reprendre l’équipe en D2. Une piste qui s’était effacée dans les derniers moments, obligeant presque Bernard Annet à conserver Defresne moyennant une revalorisation salariale vu la montée.

Après le bon parcours en Coupe de Belgique cet été, on pensait l’Union lancée sur des bases saines mais le siège éjectable était toujours bien ancré sous le postérieur de Defresne. Il aurait pu être activé en cas de défaite contre Waremme il y a une semaine, fait, la direction planchait en même temps sur la venue d’un autre entraîneur, au nom plus réputé, pour reprendre l’équipe en D2. Une piste qui s’était effacée dans les derniers moments, obligeant presque Bernard Annet à conserver Defresne moyennant une revalorisation salariale vu la montée.

Après le bon parcours en Coupe de Belgique cet été, on pensait l’Union lancée sur des bases saines mais le siège éjectable était toujours bien ancré sous le postérieur de Defresne. Il aurait pu être activé en cas de défaite contre Waremme il y a une semaine, et finalement, malgré le succès, tout s’est quand même mis en marche puisque le sort de Defresne était scellé depuis trois jours, faisant passer aux oubliettes la séparation d’un « commun accord ».

Pour la suite, le nom du successeur n’est pas encore communiqué mais cela fait plusieurs jours que la direction discute avec différents profils. Certaines pistes s’éteignent toutefois déjà. Ce lundi, le T2 Jérôme Patris donnera l’entraînement puisque le reste du staff est conservé.

Après le licenciement de Zoran Bojovic, il y a plus ou moins un an, et la modification des bijoux de famille du club (logo, nom), voilà la troisième grosse décision de Bernard Annet et elle n’a pas fini de faire parler.

 

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